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A JOURNEY THROUGH CANADA'S FORGOTTEN, NEGLECTED AND SUPPRESSED WRITING
CANADA TO ENGLAND, JULY 1ST, 1917
We hold the pride You held — and now we giveNew pride to add unto your garnered store,New deeds beside the old ones, meet to liveAnd pass into our hearts forevermore.We do not boast: but we are proud this dayThat we have stood the stern and sudden test;We too have done a little in the fray,And we have given of our little best.We too have lost the ones we held most dear,And we are linked by a new bond of grief;We too have fought against and mastered fear,We have sought comfort of the same Belief.Men called you great, and feared your anger just —May we too know the strength of noble ire:As all men honour you because they must,Teach us to grasp a little of your fire.Now we are proud, and thankful that the DayThat saw your testing, gave to us our trial,To pay the debt our fathers fain would payAnd chalk the even score upon the dial.Mother and daughters now may journey forthComrades in arms, along that better wayThat comes with Peace, and things of nobler worth,And brings the dawning of a brighter day.Perchance in days gone by, we thought you cold —You may have thought us childish still, and weak —But now we know; we know your heart of Gold;We know the things you felt and could not speak.And you, mayhap, have learned a little too,Of eager youth, impetuous to aid,Impatient of delay, and quick to do,Too young, too ignorant, to be afraid.O little Mother of the Island Race!O Mother-Mistress of the distant seas!We heard your call, and proudly take our placeNow by your side, no longer at your knees!
Horace Edgar Kingsmill Bray 1896-1918 RIP |
'A Thriller Writer's Very Bad Career Move'
LES VOIX DU PASSÉ(Pour la fête de St-Jean-Baptiste)
I
C'est la fête du peuple, il la veut grande et fière!
La nature sourit à sa noble bannière;
Le soleil annonce un beau jour!
Le Tout-Puissant exauce et la vierge qui prie
Et les bons citoyens offrant à la patrie
L'humble tribut de leur amour.
Que ne puis-je, en son nom, fixant tes destinées,
O Canada Français, t'annoncer des années
De gloire et de félicité!
Que ne puisse, de Dieu l'élu comme Moïse,
Mourir en signalant une terre promise
A ta nationalité!
Mais les temps ne sont plus où de divins oracles,
Aux peuples dévoyés, par d'éclatants miracles
Indiquaient un chemin tracé:
Aveugles, pour guider nos pas dans la nuit noire,
Ecoutons, saisissant le fil de notre histoire,
Ecoutons les voix du passé....
II
—"Peaux blanches, abordez sans crainte ce rivage,
"Oubliez parmi nous les périls du voyage
"À travers le grand lac salé;
"Nous vous offrons nos bois, nos fleuves, nos montagnes
" Et l'épi de maïs cueilli par nos compagnes
"Aux dents de perle, au teint hâlé.
"Partagez avec nous! Dans nos vastes domaines,
"Le castor vit en paix avec les douces rennes
"Qui viennent boire à son étang;
"L'esprit de feu qui brille au-dessus de nos têtes,
"En chef hospitalier, convie aux mêmes fêtes
"Le guerrier rouge et l'homme blanc.
"Soyez les bienvenus! mais quand nos solitudes
"Se rempliront du bruit d'étranges multitudes
"Qui sur vos pas vont accourir,
"Laissez à nos enfants les signes de leur race,
"Leur vie errante et libre et leur pays de chasse,
"Nos os et notre souvenir!"...
III
Des siècles expirés franchissant les ténèbres,
Race éteinte, pourquoi, sur des tons si funèbres,
Viens-tu jeter dans nos festins,
Comme un reproche amer, l'hymne de l'espérance
Où, jadis, saluant l'étendard de la France,
Tu croyais charmer les destins?
Viens-tu nous annoncer que l'espoir n'est qu'un rêve,
Que tout change ici-bas sans retour et sans trêve,
Que tout sentier mène au néant?
Qu'avec Tyr et Sydon, Babylone et Palmyre,
Des peuples, des héros, grands noms que l'on admire,
Nul n'échappe au gouffre béant?
Que semblable au torrent de la marée avide,
Des enfants d'Albion l'invasion rapide
Nous fera sentir ses rigueurs?
Que nos fils parleront une langue étrangère,
Que les traditions apprises de leur mère
Ne feront plus battre leurs cœurs?
Ah! cesse de troubler nos fêtes patronales!
D'un plus noble avenir nos brillantes annales
Offrent des gages glorieux.
Silence!... un chant plus doux module à notre oreille
Les refrains endormis que ce beau jour réveille.
Ecoutons la voix des aïeux!
IV
"Quand au sommet d'un mont stérile,
"Le royal habitant des airs,
"Loin des sentiers de l'univers
"A su se choisir un asile,
"Ce n'est pas que des aquilons
"Le cortège ait pour lui des charmes;
"Mais il ressent moins d'alarmes
"Pour l'avenir de ses aiglons.
"Tel, de l'heureuse Normandie
"Quittant la rive en soupirant,
"Aux bords lointains du Saint-Laurent
"Champlain fonde une autre patrie.
"Ce n'est pas l'exil de la Cour
"Qui le pousse vers cette plage;
"Non, son cœur y voit l'héritage
"Des Français qui viendront un jour!
"Ainsi commença l'épopée
"Qu'au prix de son sang généreux
"La France grava dans ces lieux
"Avec la hache, avec l'épée;
"Ce fut une œuvre de géant!
"Qui nous rendra nos jours de gloire?
"Pourquoi faut-il que la victoire
"Nous ait trahis au dernier chant!
"D'Israël le bras tutélaire
"Succombe aux coups de Dalila;
"Montcalm que, seul, Wolfe égala,
"Cède à la fortune arbitraire!
"Mourons! pour la dernière fois
"Sur nos drapeaux a lui l'aurore.
"Vivons! si Dieu nous laisse encore
"L'honneur, notre langue et nos lois!
"Dépôt sacré, pour ta défense,
"Nos fils, quand nous ne serons plus,
"S'armeront des mâles vertus,
"Seuls dons que nous laisse la France!
"Mais si par le sort envieux
"Leur âme, aux faux dieux asservie,
"Sur leurs autels te sacrifie,"
"Viens, viens nous retrouver aux cieux!"
Vos vœux s'accompliront: dormez, ombres chéries,
Dormez; nous le jurons par l'immortel Cartier!
Ce dépôt illustré par vos mains aguerries,
Gardé par notre amour depuis un siècle entier,
Cet auguste héritage, aujourd'hui que nous sommes
Eprouvés par la lutte, un demi-million d'hommes,
Qui songe à le sacrifier?
Le trahir? nous! comment? par peur? comme le lâche
Tout couvert de mépris justement prodigué!
Comme le serf obscur qui, courbé sur sa tâche,
Se plie au joug honteux de père en fils légué!
Par un sordide espoir? comme le mercenaire
Qui livrerait son Dieu pour un hideux salaire!...
Mais nous étions à Châteauguay!
Nous n'étions que trois cents à notre Thermopyle:
Pour défendre nos droits, nous serions trois cent mille
Invoquant la foi des traités;
Et votre sang soudain, s'allumant dans nos veines,
Déroberait encore aux Parques inhumaines
Nos immuables libertés!
Tels, des rochers rivaux que la discorde anime,
Unissent leurs efforts pour soustraire à l'abime
Les débris de leur seul vaisseau:
Les torts sont oubliés, le péril les efface;
De leurs divisions s'évanouit la trace,
Comme celles des vents sur l'eau.
V
Ainsi puisse Albion sur l'océan du monde,
Bénissant un accord si fécond en bienfaits,
Aux splendides couleurs de la reine de l'onde
Allier pour toujours le pavillon français;
Et puissent dans nos champs qu'un même fleuve arrosa,
L'érable et le chardon, et le trèfle et la rose,
Croître unis et fleurir en paix!
We all worked under the watchful eyes of Emily Donaldson.Tamara Faith BergerJeff BerseyPaige CooperJason DicksonMatthew ForsytheStephen FowlerAlex GoodRohan MaitzenDavid MasonJames PollockSethJC SutcliffeBruce WhitemanCatriona Wright
Alissa York!
There was the cynical, flippant Tony Pearce who painted gloss nudes, adroitly exaggerating a curve here on the bust, adding length to the thigh there, and so causing virile men to become restless and their wives to rage with futile envy. Tony never put the garments on his creations. They were added to the nude, with just the proper degree of transparency, by air-brush experts at the advertising agency.Today's ad agencies would have no use for Tony – nor air-brush artists – though the manipulation of the female form continues. That in itself makes this novel interesting, but the main reason one should read Frustration has nothing to do with advertising.
Funny, wasn't it? The girl he would fall for wasn't perfect – and maybe that was why. Physically perfect girls were a dime a dozen. But the fact that she could ignore her infirmity so blithely, that she could climb the ladder of her career with any sears on her soul, that meant that Eileen was a girl in a thousand.After eats, Tony ends up at his date's Sutton Place flat, where she slips into something more diaphanous:
Eileen came back in to the room and he stared. She was wearing a thin black negligee – and nothing else, and her hair was down on her shoulders. He hardly noticed her limp until her saw clearly her left leg was thinner than the other. Not much, but enough to show. It wasn't nearly as bad as he thought it would be.Yes, not nearly as bad as he thought it would be, but Eileen has let slip something that suggests she just might be the triple-murderer. Tony doesn't do anything about it because her negligee falls open and he is fairly choked by "the heat of her breasts."
The girl had beauty and talent, a rare combination, and yet she was deformed. She had a passionate nature, and yet it would be difficult for her to find a husband, a decent husband who was on her own intellectual level.And so, you see, she killed.
Who doesn't want to know a handicapped person? That's cooler than a black friend. I want to at least have a friend with, like, a lobster claw. You need that in your repertoire. Friends are baseball cards. You need some freaks in the mix.